Depuis quelques décennies, les femmes et les jeunes filles africaines font l’objet de discriminations, lequel affecte leurs familles, leurs communautés ainsi que leurs pays respectifs.
Face a ce phénomène, plusieurs gouvernements africains considèrent la reconnaissance de l’émancipation de la femme comme un facteur essentiel de développement économique.
En bordure de l’émancipation, la transition démographique sur le continent a été cependant plus lente que dans d’autres régions du monde.

Or il est évident que l’accès des jeunes femmes aux services de la planification dans tous les domaines crée les opportunités économiques.

Certains pays du monde ont mis en place des initiatives innovantes pour accélérer cette transition démographique.

L’expérience démontre que les jeunes filles auxquelles on accorde les mêmes chances que les garçons, deviennent des femmes émancipées, fortes et courageuses susceptibles d’assurer des responsabilités dans leurs respects.

L’augmentation du nombre des femmes sur le banc du parlement dans différents pays, tels que l’Afrique du sud, le Kenya, le Rwanda et autres, a permis la réalisation des avancées législatives importantes en matière de parité homme femme.

Bien que la contrainte recense l’un des plus forts taux de participation des femmes à la vie active, les emplois précaires demeurent cependant la norme.

Les femmes africaines travaillent bien souvent plus que les hommes et assure en même temps la plupart des tâches ménagère (non rémunérées).

Des études effectuées dans quatre pays d’Afrique subsaharienne ont permis de relever que les agricultrices travaillent en moyenne de 467 minutes par jour contre 371 minutes pour les agriculteurs.

Alors que les femmes représentent un peu plus de la moitié de la population du continent africain et malgré que le taux d’activités des femmes est supérieur à celui des hommes, la productivité de ces dernières demeure nettement plus faible faute pour elles d’accéder à des circuits économiques et financiers.

Et pourtant, plusieurs études démontrent que faire progresser les femmes en Afrique serait une valeur ajoutée à son potentiel, cela augmenterait son PIB et le continent serait en avance sur le plan de son développement économique social.

C’est ainsi que AFRICA voudrait, avec l’aide de tous devenir un réseau susceptible de se multiplier et organiser l’entraide des femmes pour le progrès de la femme.